Dans le cadre de l’hommage officiel rendu à Robert Hébras, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane, France 3 Nouvelle Aquitaine bouleverse ses programmes. Le film “Les SS de la Das Reich, un parcours de la désolation” apporte un éclairage édifiant sur la tristement célèbre division nazie qui a fait 643 victimes dans le village de Haute-Vienne
Cette vidéo est disponible sur notre plateforme france.tv jusqu’au 16 mars 2023. https://www.france.tv/france-3/nouvelle-aquitaine/la-france-en-vrai-nouvelle-aquitaine/4647370-emission-du-jeudi-16-fevrier-2023.html
Ce film s’intéresse à la célèbre division nazie Das Reich, son séjour depuis la région toulousaine et son parcours sanglant en France au printemps et à l’été 1944. Son sinistre parcours s’est arrêté particulièrement dans le Quercy, la Haute-Garonne, le Périgord, le Limousin et la Creuse, avant sa translation vers la Normandie à partir du 11 juin 1944.
Il présente l’histoire de cette division SS, sa force de frappe, ses missions, ses hommes. Le documentaire explique pourquoi, dans le nouveau contexte de la guerre froide, ses principaux responsables encore en vie ont pu échapper aux poursuites qu’ils auraient dû encourir. La plupart ont fini tranquillement leurs jours sans être inquiétés.
Si le massacre d’Oradour-sur-Glane dans le Limousin est généralement connu du public, celui de Tulle en Corrèze l’est beaucoup moins. On ignore souvent que de très nombreux villages, bourgs et bourgades du Grand Sud-Ouest et du Centre de la France, ont, eux aussi, été saignés à blanc par cette division SS au printemps et à l’été 1944.
C’est une traînée sanglante que laisse cette horde barbare sur son passage entre mai et août 1944 dans près de 350 communes de 14 départements : Lot, Lot & Garonne, Tarn & Garonne, Gers, Dordogne, Haute-Garonne, Corrèze, Haute-Vienne, Creuse, Indre, Mayenne, Manche, Hautes-Pyrénées, Ariège.
Ce film permet de mieux connaître l’enchaînement de ces tragiques événements. Loin de résulter d’un coup de folie brutal et irrationnel comme on l’a longtemps cru, ces faits furent les pièces d’une mécanique infernale de mise à mort des Résistances.
(avec le service communication de France 3 Lorraine)