À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Paris et nulle part ailleurs (1945-1972) dirigée par Jean-Paul Ameline, la revue élargit le prisme des disciplines artistiques concernées par la même période. Au-delà des parcours migratoires et des démarches créatives des artistes étrangers présents à Paris, ce numéro interroge le rôle très singulier de Paris comme l’une des principales scènes cosmopolites de la modernité, « là où l’art d’avant-garde s’élabore », et tente de comprendre pourquoi cette capitale culturelle en Europe attire des artistes de tous les horizons. Sébastien Gökalp, directeur du Musée national de l’histoire de l’immigration et directeur de cette publication, a formulé une double ambition pour ce numéro : apporter une contextualisation critique des circulations artistiques, notamment en les analysant par constellations dessinées en fonction d’une origine géographique commune ; proposer aux lecteurs une plongée historique pour faire « […] ressentir la vibration de ces années parisiennes […], écouter les discussions de café, sentir l’odeur des ateliers, entendre la bande-son jazz de l’époque ».
Couverture : Julio Le Parc, Série 48 n°1, 1970, acrylique sur toile, 171 cm x 171 cm. Courtesy Atelier Le Parc. © Courtesy Atelier Le Parc © ADAGP, Paris, 2022.