Art L345-2 du code de l’Action sociale et des familles : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence »
la pauvreté est un marqueur de notre région, comme partout en France, elle gagne du terrain même.
C’est le thème des AOC de l’égalité cette année, qui se déroule en ce moment, avec un programme très intéressant une fois de plus, qui a débuté le 22 nov dernier et qui se poursuit jusqu’au 14 décembre.
C’est aussi notre sujet aujourd’hui dans notre émission, mais avec un focus sur la situation des migrants, frappés encore plus durement, qui connaissent la grande pauvreté, l’ultra précarité tout cela dans une totale invisibilisation.
Le 20 novembre dernier, journée internationale des droits de l’enfant, le Réseau Education sans frontières 33, organisait devant la Préfecture une conférence de presse pour alerter sur le non respect des droits des enfants, lorsque tous les soirs dans ce pays, ce sont 2800 enfants, dont 700 âgés de moins de 3 ans, qui dorment dans la rue, dans des voitures, des cages d’escalier, sous tentes… Alors que la loi oblige l’État à organiser et assurer un hébergement d’urgence inconditionnel pour tous.
Nous parlerons d’hébergement, de logement, plutôt de mal logement, de sans abrisme dans cette émission avec notamment une interview enregistrée d’Anne Marchand de la Fondation Abbé Pierre , mais aussi des difficultés pour se nourrir, se vêtir, se chauffer, se laver, se soigner… pour tous ceux qui n’ont plus de titre de séjour, en attente interminable de renouvellement, tous ceux à qui sont sans droits, du moins au regard des institutions, avec une interview d’une bénévole au Secours populaire de Talence et le témoignage d’une famille à Mérignac.
Nous aurons également pour en parler, notre invité, très informé et impliqué au quotidien, sur la situation de ces hommes, ces femmes, ces enfants, invisibilisés : Jean Luc Taris de Médecins du Monde .