La situation des enfants métis nés de parents belges et congolais durant la colonisation fait aujourd’hui l’objet de débats, et des demandes de réparations sont formulées auprès de l’État belge. Alors que le Premier ministre Charles Michel a reconnu les maltraitances infligées à ces enfants, les excuses ne semblent pas suffire pour celles et ceux qui en ont subi les préjudices. Cinq femmes issues de pays anciennement colonisés tentent aujourd’hui de faire condamner l’État belge qui les a arrachées à leur famille maternelle et les a fait placer dans des institutions religieuses sous la tutelle de la Belgique