Dans une vidéo partagée par des proches d’Olivier Dubois, plusieurs personnalités se joignent au combat de la famille du journaliste pour demander sa libération.
OLIVIER DUBOIS – Un an de captivité le 8 avril. À la veille du triste anniversaire de la première année de captivité d’Olivier Dubois, la famille du journaliste a pu compter sur le soutien de nombreuses personnalités publiques dès ce jeudi 7 avril.
Elise Lucet, Samuel Etienne, Gilles Bouleau ou encore le groupe IAM, Yvan Attal et Florence Aubenas, tous ont répondu présent pour apporter leur soutien et donner de la voix à la pétition lancée le 6 janvier dernier par plusieurs membres de la famille d’Olivier Dubois.
Une courte vidéo qui rassemble, aux côtés de ces journalistes et d’artistes, plusieurs anonymes qui ont eux aussi signer la pétition, qui compte à ce jour plus de 80.000 signataires, dont Omar Sy ou la footballeuse Wendy Renard.
https://youtube.com/watch?v=Ht637zGBDHQ%3Fenablejsapi%3D1
Une lettre au futur locataire de l’Elysée
Hautement symbolique, cette vidéo n’est pas le seul mouvement de soutien apporté au reporter français, enlevé au Mali le 8 avril 2021 à Gao par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel.
Ce jeudi 7 avril, 42 sociétés de journalistes de l’Hexagone adressent une lettre “au futur président de la République” pour demander de mettre fin à sa captivité: “Nous, sociétés de journalistes, vous demandons de faire de la libération d’Olivier Dubois, privé de l’affection de ses proches et collègues, et exposé contre son gré à des périls qui ne cessent de nous inquiéter, une priorité de votre mandat”
Relayée par Libération, journal pour lequel Olivier Dubois est correspondant, cette lettre rappelle que “la détention d’Olivier Dubois n’est pas une fatalité” et invite le gagnant du scrutin présidentiel à “y mettre fin”.
À ce jour, la dernière preuve de vie du reporter français de 47 ans remonte à une vidéo non-authentifiée mise en ligne le 13 mars. On y voit Olivier Dubois, en relative bonne santé, demander au gouvernement français de “continuer à faire son possible” pour sa libération. Il y adresse également des messages à ses proches. Sa petite sœur, Canèle Bernard s’est d’ailleurs longuement confiée au HuffPost à l’occasion de cette date symbolique pour revenir sur cette longue année d’attente.
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