MOISSAC
Ville oubliée de Justes
Pendant la Seconde guerre mondiale, Moissac a abrité une maison d’enfants juifs. Cinq cents enfants ont ainsi échappé à la barbarie. Rien n’aurait été possible sans la force et le courage d’un couple d’éclaireurs israélites, Shatta et Bouli Simon mais aussi sans le silence de toute une ville
La nouvelle esplanade des Justes
Retrouvailles, souvenir, recueillement. Combien se sont retrouvés, ce matin-là, ne s’étant pas vus depuis des années, étant dispersés qui en Israël, qui aux Etats-Unis, qui ailleurs dans le monde ! Les souvenirs ont rejailli spontanément et l’émotion était présente sur les visages, tout comme la joie
des retrouvailles
Lendemains de guerre. Comment reconstruire ?
Comment un enfant déraciné peut-il se reconstruire sur le terreau de la guerre et de la barbarie ? A la faveur d’un colloque organisé dans le cadre des rencontres « Moissac ville de Justes oubliée », le neuropsychiatre Boris Cyrulnik a donné des éléments de réflexion devant une assistance record
EXIL D’UNE FAMILLE JUIVE DE RUSSIE
« J’ai enfin retrouvé Nanou »
Soixante-dix ans après avoir quitté Villeneuve-sur-Lot (Lot-et- Garonne), Jacques Bachmann retrouve Nanou, la fille de Bertrand Fabre qui avait sauvé sa famille juive durant les années noires de la Seconde guerre mondiale. Retour sur une épopée, de Russie en France, en passant par l’Argentine
NORBERT LABAU
Le rescapé de Buchenwald
Pour les anciens déportés, le débat est aujourd’hui national. Il pose le problème de la continuité du combat pour le devoir de mémoire et l’impossible oubli des camps nazis de la guerre mondiale
CHAMA MESSAOUDI
Retour en Kabylie
Fille de Harki arrivée à Bias en 1968 à l’âge de 9 ans, Chama Messaoudi a décidé en 2010 de revenir en Kabylie à la recherche des lieux de son enfance et pour rencontrer une partie de sa famille
DE LUANDA A AGEN
Mbambi Ndosimao “ Une enfant sans existence ”
L’histoire, faite de volonté et de courage, de Mbambi Ndosimao, un Angolais de 49 ans qui lutte aujourd’hui pour redonner une identité à sa fille
DE KINSHASA A AGEN
Simon Ntela Terminus en gare d’Agen
Pasteur baptiste dans son pays natal, le Congo, Simon Ntela est arrivé à Agen le 1er avril 2006, largué sur le quai de la gare par un passeur estimant peut-être avoir accompli sa « mission »