NAÏMA CHARAÏ
Une enfant du douar au parlement aquitain
Fille d’un ouvrier marocain de Pont-à-Mousson à Fumel, parcours courageux d’une femme engagée qui ne craint pas l’affrontement. De l’associatif à la politique, conseillère régionale d’Aquitaine, cette agnostique reste au plus près des marginaux, des laissés pour compte, des oubliés de la République
DU PIRÉE AUX ARCADES AGENAISES
L’odyssée agenaise de Kosta Tzouvaras
Les hasards d’une rencontre avec Fabienne, Lot-et-Garonnaise, conduisent Kosta sur les rives de Garonne à Agen
GRÉGOIRE SPILIOPOULOS
Une histoire de famille
Portrait de Grégoire Spiliopoulos, bi-culturel parfait. 100% Français, 100% Grec, natif de Bujumbura, au Burundi
Ce n’est pas parce que l’on appartient à deux cultures que l’on est seulement à moitié dans chacune. Grégoire Spiliopoulos, lui, se sent 100% Français, 100% Grec, et 80% Africain. Car oui, il est né à Bujumbura, au Burundi, de parents grecs.
POUR LES MINEURS MIGRANTS ET LEURS PASSEURS
Agen c’est aussi l’eldorado
Le Lot-et-Garonne et Agen, c’est devenu pour les mineurs migrants et leurs passeurs qui leur ont fait traverser la Méditerranée, une référence internationale. Une réputation qui a bien failli entraîner un débordement de ses structures d’accueil et d’intégration associatives.
L’association La Sauvegarde a 80 ans d’expérience dans le domaine de l’aide et de la protection des mineurs
C’est en effet dès 1936 qu’elle se met en place sous l’impulsion d’un procureur général d’Agen qui s’était ému de l’absence, au niveau judiciaire, de structures adéquates et organisées
Au premier jour du reste de leur vie
Pour que les mineurs migrants ne restent pas sur le bord des chemins de l’exil, un dispositif d’accueil a été mis en place sous l’égide de La Sauvegarde.
LEURS TÉMOIGNAGES
Abdulkhaliq, 16 ans, Afghan Il veut se bâtir un avenir en devenant architecte Souleymane, 17 ans, Guineen 14 buts en 4 matches : le futur apprenti boulanger à l’âme d’un meneur de jeu
ACCUEIL EN GIRONDE
Le coeur de l’humanité bat à Hostens et Talence
Après le démantèlement de Calais, deux vagues de jeunes garçons ont été accueillies à Hostens. Dans ce gros bourg de 1600 habitants, ils ont été reçus avec générosité et solidarité
DROIT DE SUITE
Camp vietnamien d’Angres : des passeurs interpellés
Dans un précédent numéro d’Ancrage, nous relations l’engagement bénévole d’une sage-femme, originaire d’Agen, dans le camp de réfugiés de Grande Synthe à Calais et, quand il fut démantelé, au camp de migrants vietnamiens d’Angres, toujours dans le Pas-de-Calais.
PATRIMOINE
La poudrerie de Bergerac
Au début du siècle dernier, plusieurs milliers d’ouvriers autochtones, venus de l’Empire français et d’autres pays étrangers ont convergé vers Bergerac pour fournir la main d’oeuvre de l’industrie de guerre. Retour sur un passé qui a profondément marqué l’histoire régionale.
L’ARRIVÉE DES HARKIS À CASSENEUIL
Bellerive, sans tambours ni trompettes
Dans la mémoire collective, l’exil des Harkis et de leurs familles à la fin de la guerre d’Algérie est souvent associé au camp de Bias en Lot-et-Garonne. Un sentiment naturel et compréhensible qui tient essentiellement au parcours dramatique des personnes qui y ont vécu. Veuves de guerre et leurs enfants, handicapés gravement blessés, anciens supplétifs célibataires contraints de laisser familles et amis au pays pour sauver leur peau. Autant d’épreuves douloureuses qui ont structuré l’histoire du camp de Bias.
Un jour, une histoire
Secrétaire de mairie en 1962, Jacky Dubreuil a vu arriver les premiers rapatriés harkis à la mairie de Casseneuil
INTERVIEW
« une délégation de confiance absolue »
Paulette Dubreuil et Jack Lamarque, directrice et directeur des écoles laïques de Bellerive à Casseneuil, évoquent l’arrivée en classe des enfants de Harkis au début des années soixante.
PORTRAIT DE FAMILLE
« Une grande fratrie !»
Maïssa Cherchari, ses deux filles Françoise et Sabrina évoquent leurs souvenirs au sein du quartier de Bellerive où la mère de famille réside encore de nos jours