TERREUR SUR LA DORDOGNE
Les Martyrs de la Bachellerie
En 1944, la division SS Brehmer assassine 14 personnes et déporte 33 femmes et enfants juifs, exilés dans un village où ils ont été rattrapés par la barbarie
L’incendie du château de Rastignac et l’énigme de la collection Bernheim
Le 30 mars, 1944 en marge de l’opération de représailles tous azimuts de la division Brehmer
sur la Bachellerie, une autre unité, plus spécialisée, s’est rendue au château de Rastignac, à mi-chemin entre La Bachellerie et Azerat…
La Dordogne, pépinière de maquis et refuge pour les juifs
En 1944, le Reich prend l’eau, l’étau allié se resserre sur les positions de l’armée à la solde des nazis ; pourtant, Hitler et ses généraux ne veulent rien céder, leur volonté de vengeance contre les maquis et leur obsession de détruire les juifs restent intactes.
La sinistre division Brehmer.
Printemps 44, une division de la Wehrmacht, commandée par le général Brehmer, la division B est spécialement constituée depuis Paris avec un seul objectif : « frapper les mouvements de la Résistance, terroriser ses soutiens dans la population, (…) traquer, fusiller, déporter les Juifs »
Mémorial en place du Souvenir
Si les 10 de la Genèbre ont leur mémorial depuis longtemps, il a fallu attendre 2008, soit 64 ans, pour que la commune de la Bachellerie fasse ériger une stèle réalisée par un couple d’artistes locaux
Le Golgotha de la Genèbre
Témoignage de François, alias Bob Meekel, rédigé en juin 2002 deux ans avant sa mort
MONBAHUS, UNE JUSTE PARMI LES NATIONS
Lucienne Deguilhem, l’anti-héroïne
Ancienne secrétaire de mairie de Monbahus (Lot-et-Garonne), figure de la laïcité, Lucienne Deguilhem a reçu à titre posthume le diplôme des Justes parmi les Nations. Une distinction qu’elle avait refusée de son vivant au prétexte qu’elle « n’avait fait que son devoir » en sauvant la vie de dizaines de Juifs européens réfugiés sur la commune pendant la Seconde guerre mondiale
« On risquait nos vies sans le savoir »
Jeanine Perraudeau-Prouzet est native de Monbahus (Lot-et-Garonne). Elle conserve un souvenir ému, parfois amusé de l’expérience qu’elle a connue à Labarque dans les années quarante. Enfant, elle y a vécu quelque temps auprès de M. et Mme Van Der, leur filleule Pierrette Blanca-Carraro, son amie avec qui elle prenait soin des enfants juifs. Dans l’innocence de l’âge, Jeanine n’avait pas alors conscience des risques encourus par ceux qui cachaient les familles juives. En revanche elle savait le danger que couraient les enfants et l’impérieuse nécessité qu’il y avait à les soustraire à la police de Vichy.
Paroles d’enfants cachés devenus vétérans
« A partir de ce moment, les rafles de Juifs se sont intensifiées dans le Lot-et-Garonne comme ailleurs. J’ai un souvenir personnel qui doit se situer à ce moment-là, où je passe de bras en bras pendant la nuit. »
STAR D’HOLLYWOOD ET ARTILLEUR AU QUARTIER TOUSSAINT
1939 : Un Américain à Agen
C’était le George Clooney de l’époque. Adulé à la fois àHollywood et en France au cinéma.
Charles Boyer, en 1939, s’engagea auprès des tirailleurs malgaches à la caserne d’Agen, déclenchant des sittings de groupies devant le quartier Toussaint
LOT-ET-GARONNE PAYS D’ACCUEIL
Témoignages des élèves étrangers de polytechnique en immersion à Villeneuve-sur-Lot
DE FORJAES (PORTUGAL) À VILLENEUVE-SUR-LOT (LOT-ET-GARONNE)
José, la fierté d’un Européen
José Da Costa Monteiro, natif de Forjaes(Portugal), a émigré clandestinement en France en 1970 au bras de sa mère. Il était âgé de 7 ans. Aujourd’hui, marié à une Vosgienne et père de famille, il revendique avec fierté sa double culture. Retour aux sources d’un Européen de Forjaes et Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)