Par Marie Maison
Publié le 21/02/2023 à 17h48
Mis à jour le 21/02/2023 à 17h59 La mémoire des Juifs déportés lors des rafles de 1943 est ravivée au centre culturel de la Visitation. Deux expositions sont ouvertes tous les jours, jusqu’au dimanche 5 mars, de 10 h 30 à 18 heures
Deux expositions (entrée gratuite) ouvrent leurs portes au public tous les jours à la Visitation, à Périgueux, de 10 h 30 à 18 heures, jusqu’au dimanche 5 mars. L’objectif : honorer le devoir de mémoire, pour que les anciennes comme les nouvelles générations n’oublient pas l’extermination des Juifs.
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Lors du vernissage, la maire de Périgueux Delphine Labails a souligné « l’importance de comprendre ce qui a mené notre État à perpétrer ces crimes horribles ». « Il n’y a pas de véritable mémoire si on n’établit pas les faits historiques de manière sûre », a ajouté la directrice des Archives départementales, Maïté Etchechoury.
La première exposition, « Fragments », offre une approche visuelle. Dans ses installations composées par exemple de barbelés ou de numéros de matricules de déportés, l’artiste Stéphane Brunel a voulu dénoncer la politique du chiffre macabre poursuivie par le régime nazi. Trois classes de l’école Simone-Veil ont pu visiter l’exposition, accompagnées des explications du créateur.
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Un récit périgourdin de la Shoah
Installée dans la chapelle de la Visitation, la seconde exposition, « La Famille juive dans la tourmente », retrace l’histoire d’une famille strasbourgeoise, victime de la rafle du 10 novembre 1943, rue Séguier, à Périgueux. Les trois enfants Gruska parviennent à s’échapper. À travers ce récit, l’historien Bernard Reviriego a aussi voulu mettre en avant la résilience : « Je voulais parler de ces gens qui ont aidé les Juifs. »