Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 10/02/2023 à 22h07
Mis à jour le 10/02/2023 à 22h55 Fariba Adelkhah avait été arrêtée en juin 2019 et condamné à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale
La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, a été libérée de prison. « Elle est libre mais on ne sait rien de son statut », souligne un de ses proches sous couvert d’anonymat.
La France s’est réjouie vendredi de la libération de la chercheuse. « Il est essentiel que Mme Fariba Adelkhah puisse recouvrer l’ensemble de ses libertés, y compris celle de retourner en France si elle le souhaite. La France rappelle sa demande de libération immédiate et sans conditions de tous les ressortissants français détenus arbitrairement en Iran », selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, citée dans un communiqué.
Plusieurs dizaines d’Occidentaux sont détenus en Iran, décrits par leurs soutiens comme des innocents utilisés par Téhéran comme leviers de négociation.
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L’Iran, sous sanctions internationales, et les grandes puissances essaient de ressusciter un accord international conclu en 2015 qui garantit le caractère civil du programme nucléaire de Téhéran, accusé, malgré ses démentis, de chercher à se doter de l’arme atomique.
Des pays comme la France, dont sept ressortissants étaient jusqu’ici détenus en Iran, n’hésitent plus à accuser Téhéran d’en faire des « otages d’État ». Téhéran a fait valoir que tous les étrangers sont détenus en vertu des lois intérieures de l’Iran et s’est dit prêt à des échanges de prisonniers.
D’autres Français détenus
Outre Fariba Adelkhah, le Français Benjamin Brière a été arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris ont été arrêtés en mai alors qu’ils faisaient du tourisme en Iran.
Plus récemment, c’est l’identité du Franco-irlandais Bernard Phelan, détenu dans une prison iranienne depuis octobre, qui a été rendue publique.
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Le régime iranien est confronté à d’importantes manifestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, détenue pour infraction au code vestimentaire. Le nom des deux autres ressortissants français emprisonnés n’est pas connu.
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