Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la Fondation du Camp des Milles vous propose de découvrir quelques parcours de femmes résistantes. « Éclat de résistances »Marianne Cohn (1922-1944)Juive allemande émigrée en France dans les années 1930, Marianne Cohn entre dans la Résistance, dans le mouvement des jeunesses sionistes à Grenoble, en 1943. Agent de liaison, elle est envoyée à Annemasse. Œuvrant au passage des enfants juifs vers la Suisse, elle succède à une jeune résistante déportée, Mila Racine. Le 31 mai 1944, alors qu’elle convoie 28 enfants âgés de quatre à quinze ans, son groupe est arrêté par les Allemands. Torturée, Marianne Cohn refuse de parler. Elle refuse aussi l’aide de la Résistance locale pour s’évader, de peur que les enfants emprisonnés ne soient victimes de représailles.À quelques heures de la libération de la région, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1944, des agents de la Gestapo venus de Lyon emmènent Marianne Cohn et deux autres prisonnières. Leurs corps mutilés sont retrouvés quelques jours plus tard dans un charnier au lieu-dit La Rape, près de Ville-La-Grand.

Crédit photo : Marianne Cohn, 1943 – Mémorial de la Shoah

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