Violences Des personnes semblent avoir cherché à profiter de la colère, qui s’est exprimée en Guadeloupe, contre l’obligation vaccinale. « Aucune scène de violence », y compris parmi les plus récentes, « n’a été spontanée », selon le procureur de la République Patrick Desjardins. L’enquête a révélé « la complicité, voire l’implication active d’un fonctionnaire de police » qui serait à l’origine de nombreuses attaques contre les forces de police et les services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip) lors de nuits de révolte en novembre 2021. Le but, selon le magistrat cité par l’AFP, était double : obtenir « des sommes conséquentes de la part de grands groupes en échange de la promesse de ne pas lancer les émeutiers contre leurs intérêts », mais aussi « bénéficier de subventions par le biais d’associations utilement créées à la faveur de négociations à venir avec l’État, mais aussi à la faveur de relations parfois troubles avec certains élus locaux ». À ce stade de l’enquête, huit personnes ont été interpellées, lundi, et mises en examen notamment du chef d’« association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits en bande organisée ». Le fonctionnaire de police a été placé sous mandat de dépôt. C. B.