En Afrique de l’Ouest, Dakar se veut porte-parole du Street-Art. Cette discipline artistique est un excellent moyen d’expression personnelle, de communication et de partage.
Entre désert et océan, Dakar se dresse comme dernier rempart de l’Afrique de l’Ouest. Carrefour de civilisations, l’art y est implanté sous toutes ses formes.
Le Street-Art, pourtant, colore plus la ville que n’importe quelle autre discipline.
Pour apprécier et découvrir les différents talents, il faut se perdre dans chacun des quartiers qui composent la capitale. De splendides graffs sont disséminés un peu partout, et surprennent le voyageur même inattentif.
Moyen d’expression par excellence, le graffiti est apposé comme publicité, slogan, moyen de prévention, hommage… L’Université Cheikh Anta Diop a décidé de célébrer le plus grand historien sénégalais du siècle dernier en le faisant représenter sur la façade de son mur principal. Lors du premier pic de la Covid-19, entre mars et juin 2020, de nombreuses associations ont graffé les gestes barrières sur les murs des hôpitaux. Le PlayWall, créé par @DelphineBuysse, s’est même installé dans l’enceinte de la prison des femmes, sur les murs des écoles et des résidences privées.
Ce qui est certain, c’est qu’à Dakar, le Street-Art est un vecteur de cohésion. Il apporte, même aux plus démunis, le moyen de se remplir les yeux et l’âme d’émerveillements. La ville est devenue une galerie à ciel ouvert.Dakar, une capitale du Street-Art
Jeanne Louise Rodriguez, Correspondante culturelle (France – Sénégal)