La grippe A H1N1 de 2009 avait été précédée par le grippe espagnole de 1919, dont nous parlions dans un précédent article. Elle a touché 750 000 personnes en Aquitaine, un quart de sa population.
Rien à voir avec la précédente pandémie !
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L’année 2009 vit la seconde apparition de grippe A de type H1N1, dont l’épisode précédent était la grippe espagnole de 1919.
En 2009, le virus Influenza était venu du Mexique et vraisemblablement d’un élevage porcin local. Elle toucha d’abord les États-Unis avec 3132 décès et le Brésil (1705 morts).
Un virus à la fois porcin, aviaire et humain
Ce virus différent de celui de la grippe saisonnière est constitué , selon les milieux médicaux de plusieurs gènes, le premier porcin, le second aviaire et le dernier humain .
Il se manifeste par une toux sèche , une forte fièvre, des douleurs articulaires, des maux de tête voire des troubles stomacaux et intestinaux.
Il peut entraîner des surinfections bactériennes et des infections virales pulmonaires, comme un syndrome de détresse respiratoire aigu chez les malades présentant des maladies préexistantes, comme une insuffisance cardiaque , respiratoire ou diabète.
Ce virus affecta en priorité les femmes enceintes et les bébés de moins d’un an.
Le virus se propageait par la toux, les éternuements et les projections des voies aériennes ou par contact avec des objets à risque d’usage collectif, comme les poignées de portes ou boutons d’ascenseurs.
Des victimes comme la grippe saisonnière
Dans le monde, on compta 500 000 morts soit l’équivalent annuel des grippes saisonnières.
En France, le virus totalisa 13 000 morts. En ce qui concerne l’Aquitaine la quart de la population fut affecté soit 750 000 personnes. 215 malades nécessitèrent une prise en charge en service de réanimation, en majorité des personnes âgées de plus de 65 ans. On compta 43 décès.
Il faut dire qu’à l’initiative de Roselyne Bachelot , ministre de la Santé, une campagne massive de vaccination fut lancée à la faveur d’une commande importante de vaccins qui se révéla au final excessive et surestimée et fit polémique.
En l’occurrence, mieux vaut toujours prévenir que guérir…voire mourir.
Et vu avec un regard actuel, ne vaut-il pas mieux abondance de biens que pénuries, de personnels soignants, de lits d’hospitalisation, de respirateurs de réanimation, ou de masques ?
J-L G.
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